C'est bien pire que grave! Ce sont des enfants que l'on confie à ces 29%. Voici encore un des méfaits de ce concours élitiste:AUJOURD'HUI, pour devenir "INSTIT" il faut NAÎTRE RICHE. Il n'est plus nécessaire d'aimer ce métier.
Je fais aussi partie des 29 %. Je ne suis pas née riche, je ne suis pas vraiment une élite !!! Je ferais bien autre chose parce que tout le côté paperasse, inspection (il n'y a que dans ce métier qu'on infantilise autant les gens !)me gave. Par contre, j'arrive encore à me motiver pour les enfants, parce que je les aime ! Il ne faut pas tout mélanger Sylvie 03 ! C'est notre hiérarchie qui est grave ! L.
Ma chère Sylvie, je suis entrée dans ce métier lorsqu'il était une vocation et un plaisir quotidiennement renouvelé. Ce qu'on m'avait promis en 1979 a disparu au cours des années. Néanmoins, les dernières joies que je connais naissent au contact de mes élèves. Et je me vante d'être un excellent enseignant. Pourquoi ne me confierait-on plus d'élèves? Mais je persiste et je signe: si j'avais une porte de sortie, je la franchirais aussitôt sans regret, et avec quelques très beaux souvenirs, et beaucoup de sourires d'enfants. Quant à Jack, je subodore la carrière qu'il pourrait faire... :-)
Je ne peux croire qu'il n'y ait que 29% des enseignants dans cet état d'esprit en ce moment.Moi aussi, je sépare les choses. Faire classe, échanger avec les élèves, avec les familles, c'est cool; par contre, c'est le contexte autour de l'école qui devient franchement nauséabond. Par contre Sylvie 03, je ne vois pas bien le rapport entre le concours et le fait d'être un peu désabusé; je ne suis pas sûr qu'il soit élitiste et pourquoi faudrait-il naître riche pour être enseignant ? Aujourd'hui, c'est pour pouvoir s'en sortir qu'il faut être né riche, quel que soit le métier, malheureusement >Benoît<
Je n'étais pas riche en débutant, je le suis devenue au contact des enfants et de certains collègues. Mais peut-être que le sens du mot "riche" n'est pas le même pour tous. Pourtant combien de fois ai-je souhaité POUVOIR faire autre chose....
@ Sylvie03: pas tout compris! Mais le fait que tu dises que ce qui est grave c'est de "confier des enfants à ces 29%" est plus déconcertant qu'autre chose. Les 29% ne veulent pas forcément dire qu'ils n'aiment pas le boulot au contact des élèves, mais expriment selon moi un ras-le-bol de pas mal de choses vécues depuis un fameux 53% en mai 2007. Les témoignages ci-dessus montrent bien cet état d'esprit L'intitulé du sondage pouvait prêter à confusion. J'espère simplement que les 70% sont contents de retourner en classe pour LEURS élèves et non par rapport à la somme de choses qui leur est de plus en plus demandé et si ce n'est pas cela, alors: "vas-y, Xavier, encore plus fort!!!" A bientôt
Sylvie 03, je suis contente de voir que je ne suis pas la seule à ne pas accepter tes propos. J'entame ma 11ème année, et je voudrais que ce soit la dernière. Pourquoi ? Parce que justement tous mes idéaux, tous mes espoirs se sont dissolus au cours des années. J'ai repoussé le moment de quitter ce métier. J'ai fait tous les niveaux, dans différents quartiers, avec différentes populations. J'ai pris beaucoup de plaisir à travailler avec les enfants, mais l'institution a eu raison de ma motivation. Aujourd'hui je cherche une voie de sortie.... Je sais que quand le jour viendra, ça sera un déchirement de tout laisser de côté. J'ai 33 ans et l'impression de stagner; il n'y a pas, ou si peu, de perspectives d'évolutions dans notre profession. C'est dommage. J'ai donc pris RDV avec le médiateur mis en place par mon IA, je vais voir ce qu'il me propose... Une page se tourne, voilà tout... Alors Sylvie 03, je ne sais pas depuis quand ou bien où tu enseignes, mais peut-être que toi aussi un jour tu sentiras le besoin de changer d'air. Et tu repenseras à ce sondage... Tiens, fais donc le test suivant: tape "reconversion professeur des écoles" sur Yahoo ou Google, et regarde le nombre de résultats... C'est édifiant...
Eh,oui!je fais partie de ceux qui ont quitté le navire après 25ans de bons et loyaux services.Cela fait 3 ans que je travaille dans le privé(avec des avantages et des inconvénients).Mais,lorsqu'on me pose la question de savoir si je regrette mon choix,la réponse est très spontanée:NON! J'ai beaucoup donné à mes élèves et reçu énormément en retour.Mais, il arrive un moment où l'on se sent vidé,épuisé,éreinté...Il n'est malheureusement pas facile d'en sortir.Mais,il y a une vie après l'école......
je ferai volontiers autre chose, notamment car la tournure des évènements m'a pas mal désillusionné, néanmoins, je n'ai pas "honte" d'accueillir mes élèves en classe et jeleur propose un enseignement que j'ose penser correct... ce qui est grave, c'est que 29% des collègues vivent mal ce qui devraient être l'un des plus beaux métiers du monde et que ce pourcentage est (à mon avis) en méga hausse... et que c'est pas fini..
Tout à fait d'accord avec toi Yann. Je ne fais pas partie des 29%, mais si je suis contente de retourner à l'école ce n'est pas grâce à monsieur Darcos, bien au contraire. Je comprends tout à fait ceux qui font partie des 29%, et je suis sûre que si on leur proposait une école différente, ils répondraient différemment. Ce ne sont pas les enfants qui nous usent mais ceux qui se succèdent au ministère! Même mon inspecteur (que je ne porte pas spécialement dans mon cœur) est désabusé et trouve qu'on va droit dans le mur! Je vis dans l'école depuis que je suis née, j'ai grandi dans ce milieu (ma mère, sa sœur et son frère sont instits), j'ai évolué dans ce milieu (j'aidais ma mère en classe quand je n'avais pas cours), je l'ai vu changé, j'ai vu le métier se transformer, et je comprends ceux qui sont entrés dans cette grande maison il y a 20-25 ans, et qui sont aujourd'hui déçus. On fait ce métier par passion, par vocation, mais ça ne suffit plus quand on entend et qu'on voit ce qu'on nous prépare, allez faire un tour sur le site "sauvons l'école" il y a un enregistrement des propos de X. Darcos devant la commission des finances du Sénat. C'est édifiant, on voit en quelle estime il porte le métier d'enseignant de maternelle, et le pire c'est sa méconnaissance du sujet! Alors là, oui, je comprends que 29% d'entre nous prefèrerait faire autre chose! Pour ma part, tant que je pourrais apporter quelque chose à mes loulous, je resterai dans le métier, mais peut-être pas au sein de l'éducation nationale!
Comme Pascal, c'est par vocation que je suis entrée dans ce métier il y a un peu plus de 20 ans. Aujourd'hui encore, je continue d'enseigner comme je l'ai toujours fait avec cœur et passion. Et pourtant, pourtant moi aussi, si j'avais une porte de sortie, je la franchirais sans hésiter.
C'est bien pire que grave!
RépondreSupprimerCe sont des enfants que l'on confie à ces 29%.
Voici encore un des méfaits de ce concours élitiste:AUJOURD'HUI, pour devenir "INSTIT" il faut NAÎTRE RICHE. Il n'est plus nécessaire d'aimer ce métier.
Je fais aussi partie des 29 %. Je ne suis pas née riche, je ne suis pas vraiment une élite !!! Je ferais bien autre chose parce que tout le côté paperasse, inspection (il n'y a que dans ce métier qu'on infantilise autant les gens !)me gave. Par contre, j'arrive encore à me motiver pour les enfants, parce que je les aime ! Il ne faut pas tout mélanger Sylvie 03 !
RépondreSupprimerC'est notre hiérarchie qui est grave ! L.
Ma chère Sylvie, je suis entrée dans ce métier lorsqu'il était une vocation et un plaisir quotidiennement renouvelé. Ce qu'on m'avait promis en 1979 a disparu au cours des années.
RépondreSupprimerNéanmoins, les dernières joies que je connais naissent au contact de mes élèves. Et je me vante d'être un excellent enseignant. Pourquoi ne me confierait-on plus d'élèves? Mais je persiste et je signe: si j'avais une porte de sortie, je la franchirais aussitôt sans regret, et avec quelques très beaux souvenirs, et beaucoup de sourires d'enfants.
Quant à Jack, je subodore la carrière qu'il pourrait faire... :-)
Je ne peux croire qu'il n'y ait que 29% des enseignants dans cet état d'esprit en ce moment.Moi aussi, je sépare les choses. Faire classe, échanger avec les élèves, avec les familles, c'est cool; par contre, c'est le contexte autour de l'école qui devient franchement nauséabond.
RépondreSupprimerPar contre Sylvie 03, je ne vois pas bien le rapport entre le concours et le fait d'être un peu désabusé; je ne suis pas sûr qu'il soit élitiste et pourquoi faudrait-il naître riche pour être enseignant ? Aujourd'hui, c'est pour pouvoir s'en sortir qu'il faut être né riche, quel que soit le métier, malheureusement
>Benoît<
Pour les 29% qui envisageraient une autre carrière, il y a aidauxprofs : http://www.aideauxprofs.org/index.asp?affiche=Accueil.asp
RépondreSupprimerJe n'étais pas riche en débutant, je le suis devenue au contact des enfants et de certains collègues.
RépondreSupprimerMais peut-être que le sens du mot "riche" n'est pas le même pour tous.
Pourtant combien de fois ai-je souhaité POUVOIR faire autre chose....
@ Sylvie03: pas tout compris! Mais le fait que tu dises que ce qui est grave c'est de "confier des enfants à ces 29%" est plus déconcertant qu'autre chose. Les 29% ne veulent pas forcément dire qu'ils n'aiment pas le boulot au contact des élèves, mais expriment selon moi un ras-le-bol de pas mal de choses vécues depuis un fameux 53% en mai 2007. Les témoignages ci-dessus montrent bien cet état d'esprit
RépondreSupprimerL'intitulé du sondage pouvait prêter à confusion. J'espère simplement que les 70% sont contents de retourner en classe pour LEURS élèves et non par rapport à la somme de choses qui leur est de plus en plus demandé et si ce n'est pas cela, alors: "vas-y, Xavier, encore plus fort!!!"
A bientôt
Sylvie 03, je suis contente de voir que je ne suis pas la seule à ne pas accepter tes propos.
RépondreSupprimerJ'entame ma 11ème année, et je voudrais que ce soit la dernière. Pourquoi ? Parce que justement tous mes idéaux, tous mes espoirs se sont dissolus au cours des années. J'ai repoussé le moment de quitter ce métier. J'ai fait tous les niveaux, dans différents quartiers, avec différentes populations.
J'ai pris beaucoup de plaisir à travailler avec les enfants, mais l'institution a eu raison de ma motivation.
Aujourd'hui je cherche une voie de sortie.... Je sais que quand le jour viendra, ça sera un déchirement de tout laisser de côté.
J'ai 33 ans et l'impression de stagner; il n'y a pas, ou si peu, de perspectives d'évolutions dans notre profession. C'est dommage.
J'ai donc pris RDV avec le médiateur mis en place par mon IA, je vais voir ce qu'il me propose...
Une page se tourne, voilà tout...
Alors Sylvie 03, je ne sais pas depuis quand ou bien où tu enseignes, mais peut-être que toi aussi un jour tu sentiras le besoin de changer d'air. Et tu repenseras à ce sondage...
Tiens, fais donc le test suivant: tape "reconversion professeur des écoles" sur Yahoo ou Google, et regarde le nombre de résultats... C'est édifiant...
Eh,oui!je fais partie de ceux qui ont quitté le navire après 25ans de bons et loyaux services.Cela fait 3 ans que je travaille dans le privé(avec des avantages et des inconvénients).Mais,lorsqu'on me pose la question de savoir si je regrette mon choix,la réponse est très spontanée:NON! J'ai beaucoup donné à mes élèves et reçu énormément en retour.Mais, il arrive un moment où l'on se sent vidé,épuisé,éreinté...Il n'est malheureusement pas facile d'en sortir.Mais,il y a une vie après l'école......
RépondreSupprimerje ferai volontiers autre chose, notamment car la tournure des évènements m'a pas mal désillusionné, néanmoins, je n'ai pas "honte" d'accueillir mes élèves en classe et jeleur propose un enseignement que j'ose penser correct...
RépondreSupprimerce qui est grave, c'est que 29% des collègues vivent mal ce qui devraient être l'un des plus beaux métiers du monde et que ce pourcentage est (à mon avis) en méga hausse... et que c'est pas fini..
Tout à fait d'accord avec toi Yann. Je ne fais pas partie des 29%, mais si je suis contente de retourner à l'école ce n'est pas grâce à monsieur Darcos, bien au contraire. Je comprends tout à fait ceux qui font partie des 29%, et je suis sûre que si on leur proposait une école différente, ils répondraient différemment. Ce ne sont pas les enfants qui nous usent mais ceux qui se succèdent au ministère! Même mon inspecteur (que je ne porte pas spécialement dans mon cœur) est désabusé et trouve qu'on va droit dans le mur! Je vis dans l'école depuis que je suis née, j'ai grandi dans ce milieu (ma mère, sa sœur et son frère sont instits), j'ai évolué dans ce milieu (j'aidais ma mère en classe quand je n'avais pas cours), je l'ai vu changé, j'ai vu le métier se transformer, et je comprends ceux qui sont entrés dans cette grande maison il y a 20-25 ans, et qui sont aujourd'hui déçus. On fait ce métier par passion, par vocation, mais ça ne suffit plus quand on entend et qu'on voit ce qu'on nous prépare, allez faire un tour sur le site "sauvons l'école" il y a un enregistrement des propos de X. Darcos devant la commission des finances du Sénat. C'est édifiant, on voit en quelle estime il porte le métier d'enseignant de maternelle, et le pire c'est sa méconnaissance du sujet! Alors là, oui, je comprends que 29% d'entre nous prefèrerait faire autre chose!
RépondreSupprimerPour ma part, tant que je pourrais apporter quelque chose à mes loulous, je resterai dans le métier, mais peut-être pas au sein de l'éducation nationale!
Je fais également partie des 29%.
RépondreSupprimerComme Pascal, c'est par vocation que je suis entrée dans ce métier il y a un peu plus de 20 ans.
Aujourd'hui encore, je continue d'enseigner comme je l'ai toujours fait avec cœur et passion.
Et pourtant,
pourtant moi aussi, si j'avais une porte de sortie, je la franchirais sans hésiter.
40 ans c'est peut-être tout simplement trop long, comme dans beaucoup de métiers.
RépondreSupprimerSauf que dans le nôtre, les passerelles ne sont pas bien nombreuses.