L'adresse mail de l'auteur n'étant plus d'actualité, je lui réponds ici...
Elle me plaît bien, cette façon de dire tout haut des choses que beaucoup pensent ! Et elle me plaît bien, cette façon de réagir sans jeter le plaisir du métier avec l'eau de la colère !
Beaucoup de directrices que je rencontre quotidiennement (je suis maîtresse E) "craquent" pour toutes les raisons que vous avez indiquées dans votre "entrée en résistance".
Les collègues dans les classes n'en peuvent plus, eux non plus : les journées trop remplies (à cause du samedi qui manque pour rencontrer les parents, pour se concerter), les repas de midi pris en vitesse, les nombreuses réunions qui ne peuvent commencer qu'après l'aide personnalisée, les mercredis matins de plus en plus nombreux passés en animations de toutes sortes... Donc : travail de préparation pour le lendemain, rédaction de projets en tous genres : repoussés en fin de soirée (après avoir récupéré les enfants chez la gardienne, souvent bien après 18 heures !)...
Bref, il leur faut faire en 4 jours le travail pour lequel ils avaient 4 jours et demi jusqu'à présent.
Résultat : STRESS qui fait souffrir aussi bien les enseignants et leurs familles que leurs élèves.
Conséquence : découragement, résignation, ras le bol du "boulot", même pour des gens engagés et motivés !
Notre hiérarchie voudrait nous encourager à ne plus nous investir dans notre travail qu'elle ne s'y prendrait pas autrement !
Votre appel à se syndiquer m'a fait réfléchir... Vos arguments m'ont convaincue. (J'avais pourtant décidé de ne faire le pas que quand l'un des syndicats ferait de la médecine du travail l'un de ses chevaux de bataille...)
L'"abandon" des élèves en difficulté et/ou handicapés (ainsi que de leurs enseignants, de plus en plus démunis, malgré leur envie de les prendre en compte) provoqué par la mort annoncée des RASED, me donne envie de ne plus laisser faire, de m'engager dans un mouvement de protestation, dur s'il le faut.
La demi journée me fait énormément défaut également. Le samedi matin était un moment paisible, on prenait le temps de finir des travaux. Cette année avec mes CM2, je suis tout le temps en train de courir, et les trucs sympas qui sortent un peu de maths/français, j'ai à peine le temps de les aborder (théâtre, lecture plaisir, projets de classe...).
Sinon, oui j'aimerais me syndiquer aussi. Mon problème: quel syndicat?
A noter, un beau bras de fer des Bretons : http://cirev.canalblog.com/archives/2008/10/26/11113377.html
Belle lettre que j'avais déjà lue sur un autre site. Et qui doit rejoindre le ras-le-bol de beaucoup de directeur. Le seul point de vue que je ne partage pas est l'appel à se syndiquer. Etant directeur moi-même, je ne me vois pas offrir 150 euros à des organismes qui ne veulent pas de statuts pour les directeurs par crainte de voir arriver des petits chefs... Si c'est toute la considération qu'ils nous portent, alors, non merci, sans moi.
Je crois bien qu'en effet il va falloir se préparer à entrer en résistance. Sur le plan juridique c'est un devoir du fonctionnaire face aux ordres illégaux. Plus facile à dire qu'à faire, mais quand même il faut y réfléchir parce que malheureusement, j'ai bien peur qu'il faille prochainement choisir son camp... Tout le monde râle, tout le monde souffre, mais rien ne se passe. Pourquoi ? Je crois que c'est en partie parce que la télé nous dit que tout va bien quand même [La crise en finie, les salons de produits de luxes marchent très bien (sommaire JT TF1 dimanche dernier...)]et que tout le monde regarde la télé. Et aussi parce que doucement chacun s'habitue à l'idée qu'est venu le temps de la du sauve qui peut et du chacun pour soi. Bref, le temps de la résignation... Du coup, les syndicats ce n'est pas la panacée et ils ne défendent pas toujours que des bonnes idées, mais comme la défense du fonctionnaire ne peut être que collective et que c'est un de seuls droits qui nous restent encore (et qui a coûté cher aux générations précédentes)... à chacun d'en tirer ses conclusions. Les maîtres d'école ont été, et doivent rester porteurs des valeurs républicaines, ne l'oublions pas, même si les temps sont durs.
J'ai reçu cette lettre via un collègue directeur qui l'a envoyé à tous les directeurs de l'académie de Versailles. Je souscris à 100% à ces propos. Moi qui ne fais jamais grève, j'ai même pensé la faire le 20 novembre. Mais à quoi cela servira-t-il? Alors je préfère alerter tous les parents de l'école ce jour-là sur ce qui se passe, j'ai déjà commencé à en parler aux parents d'élèves qui étaient présents à ma réunion de rentrée, samedi. Ils sont endormis, ne se rendent pas compte de ce qui va leur arriver, mais quand on leur dit que leurs enfants ne seront plus accueillis en maternelle, alors là les réactions commencent à voir le jour et le débat s'ouvre. Je ne baisse pas les bras, je continuerai d'informer les parents de mon école, je déclarerai mon intention de faire la grève pour que la mairie soit coincée avec l'accueil minimum (nous avons décidé cela entre directeurs) et continue à faire remonter son mécontentement (mairie, à qui Darcos a répondu, lorsque le maire UMP lui a demandé comment mettre en place l'accueil minimum, "débrouillez-vous!", c'est une expression de plus en plus usité ces derniers temps!). Les directeurs parlent beaucoup entre eux, et tout comme Pascal Oudot, d'autres n'ont pas mis le soutien en place, comme dans l'académie de Créteil, lorsque certaines écoles ont appris que nous n'étions pas couverts par notre ministère pendant ces deux heures, moi-même, je suis tombée des nues, et je vais demander des éclaircissement à mon IEN dès le retour des vacances. Déjà, l'académie de Créteil annonce que les enfants de 3 ans ne seront pas scolarisés en 2009. Notre système éducatif n'est pas parfait, j'en conviens, mais jusqu'à maintenant nous faisions notre possible pour aider nos élèves en difficulté. Avec les nouvelles réformes nous ne pourrons bientôt plus y faire face! Oui, les pays du Nord de l'Europe ont une réussite scolaire meilleure que la nôtre, mais pas parce qu'ils n'ont pas de maternelle, pas parce qu'ils n'ont pas de réseau d'aide, mais simplement parce qu'ils n'ont pas plus d'une quinzaine d'élèves dans la classe, et un éducateur dans chaque classe qui seconde l'enseignant en aidant les élèves en difficulté, parce qu'ils ont des modes de garde gratuits ou peu onéreux adaptés à chaque âge. Qu'on arrête de nous mentir, le ministère ne veut pas une baisse de l'échec scolaire, il veut que nous soyons rentable et pour cela pourquoi ne pas nous privatiser?! Nous, qui n'avons en tête que la réussite et le bien-être de nos élèves, sommes sacrifiés avec eux sur l'autel de la rentabilité. Nos dirigeants ne se rendent même pas compte de toutes les conséquences que leurs décisions entraînent ou vont entraîner, et s'ils en sont conscients, c'est encore plus grave! Néanmoins, comme vous tous, je continuerai à me battre pour que notre belle école laïque et républicaine subsiste. Ne baissons pas les bras, alertons les parents de nos élèves sur ce qui les attend, ils sont les électeurs de nos dirigeants et ont donc un très grand poids. Quand nous aurons convaincus les parents de nos élèves de se joindre à nous dans la bataille, alors nous aurons remporté une première victoire! (vivement l'album de Jack, pour nous remonter le moral! oui, oui, Jack je sais j'ai oublié d'envoyer ma commande, mais que veux-tu, je suis une directrice non déchargée et donc débordée!!!!!)
Si ce n'était notre devoir de réserve moi je dirais aux parents d'arrêter de regarder la télé : ça rend con. Eh oui comme tu dis Thetys : les parents sont les électeurs de nos dirigeants...la preuve... Parfois je me demande ce que leur a appris l'école quand ils étaient petits...
Coline, Mouais...attention quand même à ne pas mettre tous les parents d'élèves dans le même sac. Certains sont intelligents (la preuve, certains sont même instits ;-)) et un certain nombre d'entre eux sont conscients du danger qui plane sur notre système éducatif... Il n'est pas nécessaire d'être parent d'élève pour se faire prendre pour un idiot par ceux pour qui on a voté un jour...
Donc anonyme tu fais partie des enseignants qui ont voté pour SarKOI ? Je savais bien qu'il y en avait forcément... Donc je maintiens : je me demande ce que tu as appris à l'école quand tu étais petit... (Humour, hyper second degré, enfin non primaire, je suis enseignante dans le primaire :-))) Cela étant, je suis aussi parent d'élève, et pas des moins pénibles je le crains et non je ne crois pas qu'ils soient bêtes. Juste je m'interroge sur les valeurs de cette génération et j'en reviens à la même question : qu'est-ce qu'on a appris à l'école quand on était petits ? Pour être devenus si individualistes, crédules, malléables... et adorer les séries et les reportages sur la ... police !
Grogner, c'est bien, je suis pas contre, j'adore ça. Mais, ce qui serait mieux encore, c'est de proposer des solutions, réinventer l'école, une école où tout le monde est heureux, où chaque enfant progresse à son ryhtme, avec des profs à rayures sans stress. Un bon sujet pour ton prochain livre jack !
Merci à ce directeur résistant d'avoir mis en mots ce que ma colère m'empêchait de formuler aussi clairement. Et bravo pour le paragraphe sur les syndicats!
merci pour l'invitation. Je ne suis pas malheureuse dans mon école. ça manque un peu de rayures et d'humour parfois, mais ça c'est à cause de tout ce qui nous tombe sur la tête.
Mais je prends toutes les idées qu'on veut bien me donner pour remédier à ça !
Il faut qu'on se serre les coudes !
Bon, c'est pas tout ça, j'ai des évals à corriger.
D'accord avec Thetys, sauf en ce qui concerne les syndicats, moi je me syndique tous les ans depuis ... 1982 en me disant que le jour où ,os syndicats représenteront un fort pourcentage d'entre nous, leur voix sera écoutée, entendue, respectée ... mais pour cela, il faudrait être plus nombreux, et dans tous les syndicats (il me semble que nous avons un large choix). Pascale dirlo depuis peu, j'ai la chance de travailler en maternelle et avec une équipe super (qui m'a demandé de postuler lorsque notre dirlo est partie à la retraite), je ne veux pas d'un statut de petit chef qui m'ordonnerait de fliquer mes collègues, on y perdrait beaucoup !
Magnifique. Beaucoup de courage, et de justesse.
RépondreSupprimerOn va y arriver, baissez pas les bras
j'arrive pas à me connecter on fait comment?
RépondreSupprimerhelp!
L'adresse mail de l'auteur n'étant plus d'actualité, je lui réponds ici...
RépondreSupprimerElle me plaît bien, cette façon de dire tout haut des choses que beaucoup pensent !
Et elle me plaît bien, cette façon de réagir sans jeter le plaisir du métier avec l'eau de la colère !
Beaucoup de directrices que je rencontre quotidiennement (je suis maîtresse E) "craquent" pour toutes les raisons que vous avez indiquées dans votre "entrée en résistance".
Les collègues dans les classes n'en peuvent plus, eux non plus : les journées trop remplies (à cause du samedi qui manque pour rencontrer les parents, pour se concerter), les repas de midi pris en vitesse, les nombreuses réunions qui ne peuvent commencer qu'après l'aide personnalisée, les mercredis matins de plus en plus nombreux passés en animations de toutes sortes... Donc : travail de préparation pour le lendemain, rédaction de projets en tous genres : repoussés en fin de soirée (après avoir récupéré les enfants chez la gardienne, souvent bien après 18 heures !)...
Bref, il leur faut faire en 4 jours le travail pour lequel ils avaient 4 jours et demi jusqu'à présent.
Résultat : STRESS qui fait souffrir aussi bien les enseignants et leurs familles que leurs élèves.
Conséquence : découragement, résignation, ras le bol du "boulot", même pour des gens engagés et motivés !
Notre hiérarchie voudrait nous encourager à ne plus nous investir dans notre travail qu'elle ne s'y prendrait pas autrement !
Votre appel à se syndiquer m'a fait réfléchir... Vos arguments m'ont convaincue.
(J'avais pourtant décidé de ne faire le pas que quand l'un des syndicats ferait de la médecine du travail l'un de ses chevaux de bataille...)
L'"abandon" des élèves en difficulté et/ou handicapés (ainsi que de leurs enseignants, de plus en plus démunis, malgré leur envie de les prendre en compte) provoqué par la mort annoncée des RASED, me donne envie de ne plus laisser faire, de m'engager dans un mouvement de protestation, dur s'il le faut.
Nouche
Ah bon, l'adresse mail n'est plus d'actualité?
RépondreSupprimerils paient combien chez acadomia?
RépondreSupprimerje n'ai pas l'accès à cette lettre...La PE2 est également une bonne année à décourager, enfin à sur-stresser en tout cas.
RépondreSupprimernb:bonnes vacances qd meme..
je n'ai pas l'accès à cette lettre...La PE2 est également une bonne année à décourager, enfin à sur-stresser en tout cas.
RépondreSupprimernb:bonnes vacances qd meme..
La demi journée me fait énormément défaut également.
RépondreSupprimerLe samedi matin était un moment paisible, on prenait le temps de finir des travaux.
Cette année avec mes CM2, je suis tout le temps en train de courir, et les trucs sympas qui sortent un peu de maths/français, j'ai à peine le temps de les aborder (théâtre, lecture plaisir, projets de classe...).
Sinon, oui j'aimerais me syndiquer aussi. Mon problème: quel syndicat?
A noter, un beau bras de fer des Bretons : http://cirev.canalblog.com/archives/2008/10/26/11113377.html
Belle lettre que j'avais déjà lue sur un autre site. Et qui doit rejoindre le ras-le-bol de beaucoup de directeur. Le seul point de vue que je ne partage pas est l'appel à se syndiquer.
RépondreSupprimerEtant directeur moi-même, je ne me vois pas offrir 150 euros à des organismes qui ne veulent pas de statuts pour les directeurs par crainte de voir arriver des petits chefs...
Si c'est toute la considération qu'ils nous portent, alors, non merci, sans moi.
Je crois bien qu'en effet il va falloir se préparer à entrer en résistance.
RépondreSupprimerSur le plan juridique c'est un devoir du fonctionnaire face aux ordres illégaux. Plus facile à dire qu'à faire, mais quand même il faut y réfléchir parce que malheureusement, j'ai bien peur qu'il faille prochainement choisir son camp...
Tout le monde râle, tout le monde souffre, mais rien ne se passe. Pourquoi ? Je crois que c'est en partie parce que la télé nous dit que tout va bien quand même [La crise en finie, les salons de produits de luxes marchent très bien (sommaire JT TF1 dimanche dernier...)]et que tout le monde regarde la télé. Et aussi parce que doucement chacun s'habitue à l'idée qu'est venu le temps de la du sauve qui peut et du chacun pour soi. Bref, le temps de la résignation...
Du coup, les syndicats ce n'est pas la panacée et ils ne défendent pas toujours que des bonnes idées, mais comme la défense du fonctionnaire ne peut être que collective et que c'est un de seuls droits qui nous restent encore (et qui a coûté cher aux générations précédentes)... à chacun d'en tirer ses conclusions.
Les maîtres d'école ont été, et doivent rester porteurs des valeurs républicaines, ne l'oublions pas, même si les temps sont durs.
J'ai reçu cette lettre via un collègue directeur qui l'a envoyé à tous les directeurs de l'académie de Versailles. Je souscris à 100% à ces propos. Moi qui ne fais jamais grève, j'ai même pensé la faire le 20 novembre. Mais à quoi cela servira-t-il? Alors je préfère alerter tous les parents de l'école ce jour-là sur ce qui se passe, j'ai déjà commencé à en parler aux parents d'élèves qui étaient présents à ma réunion de rentrée, samedi. Ils sont endormis, ne se rendent pas compte de ce qui va leur arriver, mais quand on leur dit que leurs enfants ne seront plus accueillis en maternelle, alors là les réactions commencent à voir le jour et le débat s'ouvre. Je ne baisse pas les bras, je continuerai d'informer les parents de mon école, je déclarerai mon intention de faire la grève pour que la mairie soit coincée avec l'accueil minimum (nous avons décidé cela entre directeurs) et continue à faire remonter son mécontentement (mairie, à qui Darcos a répondu, lorsque le maire UMP lui a demandé comment mettre en place l'accueil minimum, "débrouillez-vous!", c'est une expression de plus en plus usité ces derniers temps!). Les directeurs parlent beaucoup entre eux, et tout comme Pascal Oudot, d'autres n'ont pas mis le soutien en place, comme dans l'académie de Créteil, lorsque certaines écoles ont appris que nous n'étions pas couverts par notre ministère pendant ces deux heures, moi-même, je suis tombée des nues, et je vais demander des éclaircissement à mon IEN dès le retour des vacances. Déjà, l'académie de Créteil annonce que les enfants de 3 ans ne seront pas scolarisés en 2009.
RépondreSupprimerNotre système éducatif n'est pas parfait, j'en conviens, mais jusqu'à maintenant nous faisions notre possible pour aider nos élèves en difficulté. Avec les nouvelles réformes nous ne pourrons bientôt plus y faire face! Oui, les pays du Nord de l'Europe ont une réussite scolaire meilleure que la nôtre, mais pas parce qu'ils n'ont pas de maternelle, pas parce qu'ils n'ont pas de réseau d'aide, mais simplement parce qu'ils n'ont pas plus d'une quinzaine d'élèves dans la classe, et un éducateur dans chaque classe qui seconde l'enseignant en aidant les élèves en difficulté, parce qu'ils ont des modes de garde gratuits ou peu onéreux adaptés à chaque âge.
Qu'on arrête de nous mentir, le ministère ne veut pas une baisse de l'échec scolaire, il veut que nous soyons rentable et pour cela pourquoi ne pas nous privatiser?!
Nous, qui n'avons en tête que la réussite et le bien-être de nos élèves, sommes sacrifiés avec eux sur l'autel de la rentabilité.
Nos dirigeants ne se rendent même pas compte de toutes les conséquences que leurs décisions entraînent ou vont entraîner, et s'ils en sont conscients, c'est encore plus grave!
Néanmoins, comme vous tous, je continuerai à me battre pour que notre belle école laïque et républicaine subsiste.
Ne baissons pas les bras, alertons les parents de nos élèves sur ce qui les attend, ils sont les électeurs de nos dirigeants et ont donc un très grand poids. Quand nous aurons convaincus les parents de nos élèves de se joindre à nous dans la bataille, alors nous aurons remporté une première victoire!
(vivement l'album de Jack, pour nous remonter le moral! oui, oui, Jack je sais j'ai oublié d'envoyer ma commande, mais que veux-tu, je suis une directrice non déchargée et donc débordée!!!!!)
bravo thétys
RépondreSupprimerbon je sais toujours pas comment ouvrir la lettre ...
RépondreSupprimerah si (merci google!!)
effectivement
j'adhère à ce coup de gueule et suivi ensuite d'actions
à suivre
Si ce n'était notre devoir de réserve moi je dirais aux parents d'arrêter de regarder la télé : ça rend con.
RépondreSupprimerEh oui comme tu dis Thetys : les parents sont les électeurs de nos dirigeants...la preuve...
Parfois je me demande ce que leur a appris l'école quand ils étaient petits...
Coline,
RépondreSupprimerMouais...attention quand même à ne pas mettre tous les parents d'élèves dans le même sac. Certains sont intelligents (la preuve, certains sont même instits ;-)) et un certain nombre d'entre eux sont conscients du danger qui plane sur notre système éducatif...
Il n'est pas nécessaire d'être parent d'élève pour se faire prendre pour un idiot par ceux pour qui on a voté un jour...
Donc anonyme tu fais partie des enseignants qui ont voté pour
RépondreSupprimerSarKOI ? Je savais bien qu'il y en avait forcément...
Donc je maintiens : je me demande ce que tu as appris à l'école quand tu étais petit... (Humour, hyper second degré, enfin non primaire, je suis enseignante dans le primaire :-)))
Cela étant, je suis aussi parent d'élève, et pas des moins pénibles je le crains et non je ne crois pas qu'ils soient bêtes. Juste je m'interroge sur les valeurs de cette génération et j'en reviens à la même question : qu'est-ce qu'on a appris à l'école quand on était petits ? Pour être devenus si individualistes, crédules, malléables... et adorer les séries et les reportages sur la ... police !
Grogner, c'est bien, je suis pas contre, j'adore ça. Mais, ce qui serait mieux encore, c'est de proposer des solutions, réinventer l'école, une école où tout le monde est heureux, où chaque enfant progresse à son ryhtme, avec des profs à rayures sans stress. Un bon sujet pour ton prochain livre jack !
RépondreSupprimerViens dans notre école, on t'invite...
RépondreSupprimerMerci à ce directeur résistant d'avoir mis en mots ce que ma colère m'empêchait de formuler aussi clairement. Et bravo pour le paragraphe sur les syndicats!
RépondreSupprimerUne institutrice syndiquée
Coline,
RépondreSupprimermerci pour l'invitation. Je ne suis pas malheureuse dans mon école. ça manque un peu de rayures et d'humour parfois, mais ça c'est à cause de tout ce qui nous tombe sur la tête.
Mais je prends toutes les idées qu'on veut bien me donner pour remédier à ça !
Il faut qu'on se serre les coudes !
Bon, c'est pas tout ça, j'ai des évals à corriger.
D'accord avec Thetys, sauf en ce qui concerne les syndicats, moi je me syndique tous les ans depuis ... 1982 en me disant que le jour où ,os syndicats représenteront un fort pourcentage d'entre nous, leur voix sera écoutée, entendue, respectée ... mais pour cela, il faudrait être plus nombreux, et dans tous les syndicats (il me semble que nous avons un large choix). Pascale
RépondreSupprimerdirlo depuis peu, j'ai la chance de travailler en maternelle et avec une équipe super (qui m'a demandé de postuler lorsque notre dirlo est partie à la retraite), je ne veux pas d'un statut de petit chef qui m'ordonnerait de fliquer mes collègues, on y perdrait beaucoup !