Dans la série des p'tits bonheurs, aujourd'hui, après une journée de travail, je vide mes poches...et voilà ce que j'y ai trouvé : des tas de "cadeaux" reçus pendant la récréation (de la part de mes élèves) :)
Thou
lundi 31 mai 2010
dimanche 30 mai 2010
youpi!!!
Bonjour Jack,
J'ai bien fait de laisser traîner un bon de commande pour tes albums, je
les ai reçus aujourd'hui pour la fête des mères !! Je suis ravie ! (Mais
non, je n'ai pas réclamé... oh juste suggéré...)
Oui, j'aime la fête des mères parce que j'aime recevoir des cadeaux, et
je préfère 10 000 fois rire que recevoir du parfum, des bijoux (arrrghh
! pitié non !) ou des fleurs (certes, j'aime beaucoup aussi le chocolat
sinon).
Par contre, comme tu peux le voir sur les photos jointes, le plus dur
sera de récupérer mes albums pour les lire, car mes enfants sont plongés
dedans (4 enfants, 2 albums, à quand mon tour ? :D ). Et je ne me
souvenais plus que tu les dédicaçais, super, merci !!
Sophie, maman comblée.
samedi 29 mai 2010
loup & écureuil
red gang
chocolat
red gang
Bonjour Jack, Lors d'un séjour en Tunisie, nous avons fait une excursion pour visiter des Ksour (greniers). Nous sommes allés voir ceux de Ghermessa. Pour y accéder, il faut y aller à pied ... à moins de suivre les indications sur le panneau pour y arriver en voiture. Elisabeth je précise de suite que si je publie cette photo ça n'est pas pour me moquer. je trouve ça touchant, cet effort d'écrire en français pour accueillir les touristes. même si l'orthographe fait sourire. |
ce1
Bonjour !
Je ne regrette pas mon métier quand je vois ce qui peut traverser l'esprit d'un élève... En l'occurrence trois ici :
- un pour qui le "contraire de" signifie "écrire en miroir"...
- un qui reste honnête face à l'angoisse de la page blanche (et oui, quand on ne sait pas quoi écrire, il suffit de le dire !)
- un qui veut absolument faire plaisir à la maîtresse et la met en scène (je précise que je n'ai pas 36 ans et que Fanny ça prend 2 N et 1 Y!)
Bonne lecture
et bon sourire
Fanny
three
Ecole de fond de vallée en danger!(3) Situation géographique
24.05.10
Du fond de ma vallée, bonjour!
Quelques précisions géographiques: école tellement au fond de la vallée que certains opérateurs de portables passent en mode international et certains autres captent plus ou moins selon les virages.
Tellement au fond de la vallée que l'hiver, nous avons à peu près deux heures de soleil par jour.
Tellement au fond de la vallée et près du ruisseau, que l'hiver, certains élèves me demandent de faire la récré à l'intérieur car il fait trop froid dehors.
Tellement au fond de la vallée que pour trouver les élèves, il faut composer avec plusieurs mairies... Tellement au fond de la vallée que certains élèves viennent à pied ou à cheval.
Tellement au fond de la vallée qu'il n'y a pas de cantine, chacun amène sa gamelle et chaude s'il vous plait.
Tellement au fond de la vallée qu'il n'y a pas de ramassage scolaire.
Tellement au fond d'une vallée que mes supérieurs ont jugé bon de me «donner» l'école numérique! Avec le haut débit qui va avec, oui messieurs dames, j'ai droit à un méga!
Tellement au fond de la vallée que la moindre sortie en bus nous coûte les yeux de la tête!
Tellement au fond de la vallée qu'il n'y a pas de travail pour des familles. (encore faut-il qu'ils puissent se loger et faire garder leurs enfants!)
Donc école en danger car qui voudrait venir habiter dans ce trou paumé pourtant si agréable (je ne parle pas des chutes de neige qui compliquent la situation)...
aurélie
red gang
vendredi 28 mai 2010
le triste dessin d'une tablette de chocolat...
C'est l'histoire d'une petite tablette de chocolat...
Elle s'était cachée tout au fond d'un placard, dans un coin noir, tout noir, derrière plein de bocaux et autres conserves.
Un jour, une main pleine de doigts la trouva et la saisit brusquement.
Elle déchira ses vêtements puis lui infligea de multiples fractures.
Ensuite, elle la brûla au 4è degré, l'enduisant de matière grasse fondue.
Estimant que cela n'était pas suffisant, elle inséra dans ses plaies toutes sortes de substances : du sucre en poudre pour que ça pique, de l'œuf cru pour que ça colle bien, et de bonnes grosses noisettes bien rondes pour que les plaies ne se referment pas.
Après, elle la fouetta, mais cessa juste avant que mort ne s'en suive.
Elle l'allongea sur un lit de plastique et lui infligea à nouveau des brûlures, au 6è thermostat cette fois. Ce supplice dura une bonne quinzaine de minutes !
Comme elle respirait encore, la main pleine de doigts décida finalement de la poignarder : ceci abrégerait ses souffrances en attendant qu'elle se fasse dévorer par quelque sorte de nécrophage...
Ce châtiment, appelé supplice du brownie, est encore très pratiqué de nos jours, en particulier dans les pays occidentaux. Il touche énormément de tablettes de chocolat noires...
--
Sandrine
PS Oui oui, je vais dormir ;-)
Elle s'était cachée tout au fond d'un placard, dans un coin noir, tout noir, derrière plein de bocaux et autres conserves.
Un jour, une main pleine de doigts la trouva et la saisit brusquement.
Elle déchira ses vêtements puis lui infligea de multiples fractures.
Ensuite, elle la brûla au 4è degré, l'enduisant de matière grasse fondue.
Estimant que cela n'était pas suffisant, elle inséra dans ses plaies toutes sortes de substances : du sucre en poudre pour que ça pique, de l'œuf cru pour que ça colle bien, et de bonnes grosses noisettes bien rondes pour que les plaies ne se referment pas.
Après, elle la fouetta, mais cessa juste avant que mort ne s'en suive.
Elle l'allongea sur un lit de plastique et lui infligea à nouveau des brûlures, au 6è thermostat cette fois. Ce supplice dura une bonne quinzaine de minutes !
Comme elle respirait encore, la main pleine de doigts décida finalement de la poignarder : ceci abrégerait ses souffrances en attendant qu'elle se fasse dévorer par quelque sorte de nécrophage...
Ce châtiment, appelé supplice du brownie, est encore très pratiqué de nos jours, en particulier dans les pays occidentaux. Il touche énormément de tablettes de chocolat noires...
--
Sandrine
PS Oui oui, je vais dormir ;-)
pause
Quatre tasses
la mienne, celle de l'autre instit, celle de l'Assistante Maternelle, et une en plus (pour les stagiaires !)
Un gâteau
apporté par une élève (c'est pour vous, les grandes personnes, pour votre goûter )
Une récré au soleil...
TROP BIEN !
Merci Jack de contribuer à la réussite de nos récrés.
aloueth
jeudi 27 mai 2010
i will survive
pour la rentrée de septembre, je voudrais refondre
Survivre à l'école
petit manuel de
savoir survivre
à l’usage des
enseignants
d’école élémentaire
je suis certain que vous avez tous des petites & grandes idées qui facilitent, simplifient, calment et rendent la vie en classe plus agréable...
envoyez-moi vos idées, je retiendrai celles qui me plairont le plus.
Survivre à l'école
petit manuel de
savoir survivre
à l’usage des
enseignants
d’école élémentaire
je suis certain que vous avez tous des petites & grandes idées qui facilitent, simplifient, calment et rendent la vie en classe plus agréable...
envoyez-moi vos idées, je retiendrai celles qui me plairont le plus.
two
Ecole de fond de vallée en danger!(2) Maîtresse en surchauffe!
24.05.10
Du fond de ma vallée, bonjour!
Revenons sur les effectifs: dans notre école, 30 élèves, sept niveaux répartis comme suit: maternelle/ CP d'un coté, CE/CM/direction de l'autre.
Quelques commentaires récurrents: «ça va tu n'as pas beaucoup d'élèves!», «quelle chance!»...oui mais quatre niveaux, quatre fois plus de livres, manuels, quatre fiches de liaisons différentes pour chaque période, quatre fois moins de place sur le tableau, cerveau et énergie partagée en quatre, élèves souvent en autonomie, donc parfois dispositif efficace: ils «grandissent» plus vite, parfois inefficace: ils ne font rien!
Autre commentaire classique: «tu dois te régaler à enseigner à seulement deux CE1!» Oui mais quand lesdits CE1 ont l'énergie de mollusques, inutile de parler et d'autonomie et d'espérer un effet «groupe» pour remonter le niveau.
Sans compter que préparer une leçon pour deux élèves, c'est comme la préparer pour 25 mais l'avantage c'est que ça relève presque du cours particulier. Oui, les élèves, je les suis sur quatre ans donc je les connais presque par cœur. Je peux donc planifier au mieux mes apprentissages... sauf que si l'un des deux élèves manque, que faire: la leçon pour la recommencer demain ou attendre en faisant de la remédiation? En pratiquant de la sorte, il manque souvent du temps en fin d'année sur les programmes... déjà que...
Puis une fois que le travail pour les CE1 est prêt, on recommence pour les CE2, puis pour les CM ( j'arrive quand même à organiser ma classe en trois groupes et à enseigner certaines matière au groupe classe: différenciation, différenciation!). Tout ça, cela nous donne un beau cahier journal à quatre colonnes avec des points de couleur pour se situer dans les groupes: on dirait un arc en ciel!
Donc école en danger car cerveau de la maîtresse en surchauffe! (je ne parle pas de celui de mon conjoint qui doit lui aussi supporter la surchauffe!)...
à suivre.
aurélie
24.05.10
Du fond de ma vallée, bonjour!
Revenons sur les effectifs: dans notre école, 30 élèves, sept niveaux répartis comme suit: maternelle/ CP d'un coté, CE/CM/direction de l'autre.
Quelques commentaires récurrents: «ça va tu n'as pas beaucoup d'élèves!», «quelle chance!»...oui mais quatre niveaux, quatre fois plus de livres, manuels, quatre fiches de liaisons différentes pour chaque période, quatre fois moins de place sur le tableau, cerveau et énergie partagée en quatre, élèves souvent en autonomie, donc parfois dispositif efficace: ils «grandissent» plus vite, parfois inefficace: ils ne font rien!
Autre commentaire classique: «tu dois te régaler à enseigner à seulement deux CE1!» Oui mais quand lesdits CE1 ont l'énergie de mollusques, inutile de parler et d'autonomie et d'espérer un effet «groupe» pour remonter le niveau.
Sans compter que préparer une leçon pour deux élèves, c'est comme la préparer pour 25 mais l'avantage c'est que ça relève presque du cours particulier. Oui, les élèves, je les suis sur quatre ans donc je les connais presque par cœur. Je peux donc planifier au mieux mes apprentissages... sauf que si l'un des deux élèves manque, que faire: la leçon pour la recommencer demain ou attendre en faisant de la remédiation? En pratiquant de la sorte, il manque souvent du temps en fin d'année sur les programmes... déjà que...
Puis une fois que le travail pour les CE1 est prêt, on recommence pour les CE2, puis pour les CM ( j'arrive quand même à organiser ma classe en trois groupes et à enseigner certaines matière au groupe classe: différenciation, différenciation!). Tout ça, cela nous donne un beau cahier journal à quatre colonnes avec des points de couleur pour se situer dans les groupes: on dirait un arc en ciel!
Donc école en danger car cerveau de la maîtresse en surchauffe! (je ne parle pas de celui de mon conjoint qui doit lui aussi supporter la surchauffe!)...
à suivre.
aurélie
mercredi 26 mai 2010
school
Ecole de fond de vallée en danger!
(1) Présentation
24.05.10
Du fond de ma vallée, bonjour!
Une école de fond de vallée, c'est quoi? Une école comme les autres mais: deux classes avec 30 élèves. «Quoi? Une moyenne de 15 élèves par classe! Mais c'est la planque!» Oui, j'ai presque honte face à certains collègues qui ont 30 CM2 par exemple, voire plus. Sauf que nous dans notre fond de vallée, on a quatre et cinq niveaux chacune. Sans compter la direction qui pèse bien autant qu'un seul niveau.
Je vais quand même arrêter de me plaindre: ce poste, qui était craint par tous les plus jeunes des promos IUFM, je l'ai voulu et obtenu avec un barème proche du zéro! En plus, j'ai pris mon rythme, je m'éclate bien et je me vois mal changer d'école.
Donc voilà pour le contexte mais un danger menace l'école: l'année prochaine, lors de l'enquête pour la carte scolaire, je vais serrer les dents car je vais devoir annoncer le départ des «bébés de l'an 2000» c'est à dire 8 élèves! Oui ça paraît pas beaucoup mais pour nous c'est énorme! Et on se retrouvera juste au dessus du seuil de fermeture. Seuil qui soit dit en passant n'est que, selon mes supérieurs qu'un «indicateur»! (en cas d'ouverture, ils respectent cruellement le fameux seuil, mais en cas de fermeture, ils sont moins regardants...)
Bon d'accord, j'ai pas à me plaindre, je suis prioritaire car directrice mais voudrais je vraiment rester? 22 élèves des TPS aux CM2 répartis dans deux salles, un salaire revu à la baisse car je n'aurai plus de prime de direction (on est juste chargé d'école), encore moins de temps passé avec chaque élève et encore plus de frustration. Qui peut tenir ce rythme sur du long terme?
Alors oui, école de fond de vallée en danger car elle risque de perdre la maîtresse qu'elle a réussi à garder pendant trois ans déjà ! (je ne parle pas de mon ATSEM qui ne pourra pas signer de CDI «au cas où» l'école ferme!)...
à suivre.
aurélie
(1) Présentation
24.05.10
Du fond de ma vallée, bonjour!
Une école de fond de vallée, c'est quoi? Une école comme les autres mais: deux classes avec 30 élèves. «Quoi? Une moyenne de 15 élèves par classe! Mais c'est la planque!» Oui, j'ai presque honte face à certains collègues qui ont 30 CM2 par exemple, voire plus. Sauf que nous dans notre fond de vallée, on a quatre et cinq niveaux chacune. Sans compter la direction qui pèse bien autant qu'un seul niveau.
Je vais quand même arrêter de me plaindre: ce poste, qui était craint par tous les plus jeunes des promos IUFM, je l'ai voulu et obtenu avec un barème proche du zéro! En plus, j'ai pris mon rythme, je m'éclate bien et je me vois mal changer d'école.
Donc voilà pour le contexte mais un danger menace l'école: l'année prochaine, lors de l'enquête pour la carte scolaire, je vais serrer les dents car je vais devoir annoncer le départ des «bébés de l'an 2000» c'est à dire 8 élèves! Oui ça paraît pas beaucoup mais pour nous c'est énorme! Et on se retrouvera juste au dessus du seuil de fermeture. Seuil qui soit dit en passant n'est que, selon mes supérieurs qu'un «indicateur»! (en cas d'ouverture, ils respectent cruellement le fameux seuil, mais en cas de fermeture, ils sont moins regardants...)
Bon d'accord, j'ai pas à me plaindre, je suis prioritaire car directrice mais voudrais je vraiment rester? 22 élèves des TPS aux CM2 répartis dans deux salles, un salaire revu à la baisse car je n'aurai plus de prime de direction (on est juste chargé d'école), encore moins de temps passé avec chaque élève et encore plus de frustration. Qui peut tenir ce rythme sur du long terme?
Alors oui, école de fond de vallée en danger car elle risque de perdre la maîtresse qu'elle a réussi à garder pendant trois ans déjà ! (je ne parle pas de mon ATSEM qui ne pourra pas signer de CDI «au cas où» l'école ferme!)...
à suivre.
aurélie
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